L’Exercise Medicine, c’est l’utilisation de l’activité physique comme outil thérapeutique

L’Exercise Medicine peut se pratiquer tant de manière préventive que curative

A tout âge, peu importe son état physique, le Da Vinci Health peut vous permettre de vous sentir mieux et en meilleure santé

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La reconnaissance de l’Exercise Medicine en Belgique a été confirmée par l’université catholique de Louvain qui dispense depuis janvier 2015 des programmes de formation dédiés aux professionnels de la santé souhaitant se spécialiser dans cette pratique. Des noms tels que la Fondation contre le Cancer et les cliniques universitaires St-Luc collaborent à cette initiative. Nos kinésithérapeutes ont d’ailleurs suivi cette formation ou y participent en tant qu’enseignants.

http://www.uclouvain.be/formation-continue-exercise-medicine.html

Bougez plus pour vivre mieux !

On a déjà entendu cet adage mais dans les faits, un belge sur deux ne sait pas que la pratique d’une activité physique régulière peut aider à prévenir l’apparition de nombreuses maladies et à améliorer les conditions physique et mentale.

+ d’activité physique :

  • Probabilité moindre de fumer et consommer de l’alcool
  • Protection contre les maladies cardio-vasculaires et contre certains cancers
  • Meilleure qualité du sommeil
  • Prévention de l’ostéoporose
  • Réduction du risque de diabète
  • Diminue les risques d’hypertension artérielle
  • Prévention des lombalgies et de l’arthrose
  • Et bien d’autres effets bénéfiques

D’un point de vue psychologique, le sport diminue les phénomènes de stress et d’anxiété tout en étant un moyen de prévention contre la dépression et l’anxiété.

La reprise d’une activité physique régulière revient à une redécouverte de son corps. Vous serez surpris des bienfaits du sport sur votre état de santé général et sur certaines pathologies spécifiques.
En savoir plus concernant les bienfaits du sport sur votre état de santé, voir « pathologies ».

L’activité physique comme médicament

Il est démontré que l’activité physique régulière peut se substituer dans de nombreux cas aux médicaments… les effets secondaires en moins! Pourquoi donc attendre et s’en priver? A l’instar d’un médicament, le sport doit être administré à une certaine fréquence, pendant un laps de temps défini et à une intensité donnée. Au Da Vinci Health, on vous prescrit un programme d’entrainement optimal offrant les meilleurs effets sur votre santé, tout en réduisant au maximum les risques de blessure liés au sport.

« Parlez-en à votre médecin traitant, faites-vous prescrire du sport et non des médicaments »

Nous tenons compte de l’état de santé de chacun

De nombreuses spécialités médicales intègrent maintenant l’activité physique dans leurs plans de soins aux patients. Que ce soit en cardiologie, en pneumologie, en endocrinologie (diabète) ou dans d’autres spécialités, le sport fait partie intégrante des traitements proposés par les médecins.

L’Exercise Medicine permet d’apporter un encadrement médicalisé adapté à la pathologie spécifique du patient. Toute l’attention se focalisera donc sur les antécédents médicaux afin de pouvoir offrir un programme adapté en fonction de l’état de chacun.

icon obesity

Les objectifs d’un programme d’activité physique ne sont pas uniquement de perdre du poids. Il s’agit d’une approche globale qui vise notamment à réduire la graisse tout en limitant la fonte musculaire, à stabiliser la perte pondérale sur le long terme, à limiter la diminution du métabolisme de base (quantité d’énergie dépensée pour assurer les fonctions vitales), à obtenir une meilleure condition physique et enfin à renforcer l’estime de soi.

Une diminution de la masse musculaire lors de régimes très stricts entraîne une réduction du métabolisme de base. Cette situation peut favoriser la reprise de poids ultérieure (effet yoyo!). Par conséquent, lors de régimes alimentaires amaigrissants, il est non seulement important de pratiquer des activités centrées sur la réduction de la masse grasse, mais aussi des exercices en résistance (musculation) afin de préserver la masse musculaire.

La prise en charge de l’obésité nécessite de travailler sur plusieurs fronts. En plus de la (re)mise à l’activité physique, il est primordial d’œuvrer avec un diététicien en vue d’une rééducation alimentaire. Cette dernière est d’ailleurs une réalité autant pour les gens « tout venant » atteint d’obésité autant que pour ceux ayant subi une chirurgie bariatrique (type anneau gastrique, sleeve, bypass, …). Ces derniers, sujets à une dynamique de perte de poids différentes selon les chirurgies, risquent de perdre d’autant plus de masse musculaire que la perte de poids est rapide.

Spécificité du programme :

Le principe est de travailler les capacités cardio-respiratoires au moyen d’exercices d’endurance sur certaines durées ainsi que les capacités musculaires de manière globale et/ou spécifique, et ce, de manière adaptée aux possibilités de chacun. Ces tâches ont pour objectifs, la récupération ou l’acquisition d’aptitudes à effectuer une activité physique et l’amélioration de l’exécution de cette dernière.

Résultats escomptés :

Le but recherché est d’obtenir une amélioration des facteurs physiologiques et biologiques: diminution de la fréquence cardiaque, récupération du souffle, stabilisation de la glycémie, diminution des triglycérides et du mauvais cholestérol. Les muscles étant de grands consommateurs d’énergie, une prise de masse musculaire progressive vous permettra de dépenser des calories « gratuitement » tout en augmentant les moyens mobilisables en vue de la perte de poids supplémentaire. De manière générale, vous améliorerez votre qualité de vie et ce, sous diverses formes : récupération du souffle, facilitation de certaines activités quotidiennes, amélioration de l’image de soi, …

Les maladies cardio-vasculaires (par exemple l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite des membres inférieurs) font partie des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Leurs causes sont multiples (citons le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le tabagisme). L’activité physique joue un rôle crucial à la fois dans la prévention et le traitement des pathologies cardio-vasculaires, quel que soit l’âge.

Le cœur est un muscle qui doit être entretenu. Combien de personnes ont le rythme cardiaque qui s’emballe dès la montée de quelques marches ? C’est malheureusement un signe courant du manque d’entraînement qui est fréquemment associé à des problèmes cardio-vasculaires. Des exercices réguliers et continus apportent clairement des bénéfices tels que la diminution de la fatigue lors d’un effort.

La pratique d’activité physique régulière permet d’économiser le cœur en faisant diminuer sa charge de travail et de préserver le muscle cardiaque (appelé myocarde) en favorisant son oxygénation par un apport sanguin amélioré. Grâce à un entraînement physique régulier, la fréquence cardiaque va s’abaisser tant au repos qu’à l’effort. De ce fait, le temps séparant deux contractions cardiaques s’allonge, laissant plus de temps au remplissage des artères coronaires, assurant ainsi une meilleure irrigation du muscle cardiaque. Une circulation plus harmonieuse du sang dans les artères coronaires et au sein du cœur lutte contre l’obstruction progressive des vaisseaux par les dépôts graisseux constitués essentiellement de cholestérol et réduit ainsi le risque de formation de caillot dans les artères coronaires.

Spécificité du programme :

Afin de stimuler le cœur et le système circulatoire, les activités d’endurance sont dans un premier temps les plus adaptées. Nous privilégierons la durée (même fractionnée pour les patients les plus déconditionnés) à l’intensité. L’intensité du travail en endurance sera telle qu’il vous sera toujours possible de parler pendant l’effort. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en tant que patient souffrant d’une pathologie cardiaque, vous pourrez également profiter d’un programme de renforcement musculaire qui visera des mouvements dynamiques sollicitant des muscles importants et variés. Ces exercices en résistance permettent en effet d’améliorer le pronostic cardio-vasculaire. Vous travaillerez avec des charges légères à modérées. Le Da Vinci Health vous propose cette combinaison d’entraînement en endurance et en renforcement musculaire, avec un contrôle permanent de la fréquence cardiaque afin de toujours travailler à votre rythme et en toute sécurité !

Résultats escomptés :

Les effets d’un programme de réentrainement physique régulier sur votre santé seront directs avec une baisse de la fréquence cardiaque et un antiagrégant (diminution de la formation de thrombus ou caillot) mais également indirects avec une baisse de la tension artérielle, un équilibre du diabète et une modification de la répartition des graisses (dont une diminution de la graisse viscérale qui est un facteur de risque cardio-vasculaire). Le programme de musculation permettra quant à lui d’entretenir la force, la posture et l’équilibre, qui sont votre assurance-autonomie et qualité de vie.
icon blood pressure control tool

L’hypertension artérielle constitue un enjeu majeur en termes de santé publique. Souvent méconnue et insuffisamment traitée, elle peut conduire à de multiples complications telles que l’insuffisance rénale, les accidents vaculaires cérébraux ou l’insuffisance cardiaque.

Certaines habitudes de vie comme une alimentation trop riche en graisses et en sel, la sédentarité et la surcharge pondérale peuvent contribuer au développement de l’hypertension artérielle, notamment chez les jeunes. Les traitements médicamenteux et une bonne hygiène de vie sont la pierre angulaire de la prise en charge de l’hypertension artérielle. Une activité physique pratiquée de manière régulière fait donc partie intégrante des outils pour prévenir et traiter l’hypertension.

En diminuant le tonus vasoconstricteur qui régule l’ouverture et la fermeture des artères, l’exercice physique induit une réduction de la pression artérielle. Cet effet s’opère en stimulant régulièrement le système nerveux. Cela est particulièrement vrai pour les activités d’endurance. Cette baisse s’observe sur la tension artérielle de repos et lors d’efforts sous maximaux après deux à trois mois d’activité physique régulière. L’impact sur les chiffres tensionnels est visible chez les personnes ayant une pression artérielle normale mais il se marque encore plus chez celles souffrant d’hypertension! Dans l’hypertension artérielle débutante, la reprise d’une activité physique permet de retarder ou encore d’éviter le début d’un traitement médicamenteux.

Spécificité du programme :

Afin de stimuler le cœur et le système circulatoire, nous vous proposerons essentiellement un programme d’endurance d’intensité modérée avec un essoufflement permettant quand même de parler. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en tant que patient hypertendu, vous pourrez également profiter d’un programme de renforcement musculaire qui visera des mouvement dynamiques sollicitant des muscles importants et variés. Vous travaillerez avec des charges légères à modérées.

Résultats escomptés :

La pratique régulière de notre programme vous aidera à perdre du poids et à prévenir l’obésité qui est une cause majeure d’hypertension. D’autre part, l’adaptation cardio-vasculaire et l’alternance de périodes d’effort et de périodes de repos contribueront à faire baisser votre pression artérielle d’environ 5 à 7 mm de mercure. Ces diminutions sont passagères et se prolongent jusqu’à 22 heures après l’exercice. Pour maintenir les effets à long terme, il faudra maintenir le programme dans la durée! Le programme de musculation permettra quant à lui d’entretenir la force, la posture et l’équilibre, qui sont votre assurance-autonomie et qualité de vie.
icon back_pain

On considère le mal de dos comme le mal du siècle. En effet, il est généralement admis que 70 à 85% des adultes souffrent au moins une fois au cours de leur vie d’un épisode de lombalgie. La lombalgie est une douleur ou gêne fonctionnelle située au bas du dos, associée ou non à des irradiations dans les membres inférieurs. Contrairement aux idées reçues, une activité physique pratiquée à dose modérée n’augmente pas le risque d’aggravation ou de récidive de la lombalgie. Les six premières semaines correspondent à la période de lombalgie aiguë. Entre six et douze semaines, la lombalgie est dite subaiguë. Au-delà de douze semaines, la lombalgie devient chronique. Certain type de lombalgies dites spécifiques ont une cause bien identifiée comme une fracture ou une hernie par exemple. A l’inverse, les lombalgies non spécifiques (ou communes) n’ont pas de cause identifiable et représentent 85 à 90% des cas.

Les mécanismes qui pourraient expliquer la transition de la lombalgie aiguë à la lombalgie chronique ne sont pas totalement élucidés. Toutefois, il est généralement admis que le déconditionnement global de l’individu et la peur de recréer de nouvelles douleurs contribue à perpétuer le cercle vicieux caractéristique de la lombalgie chronique.

Cette forme de catastrophisme génère très logiquement une peur liée à la douleur. Face à cette peur de l’activité physique, certains spécialistes affirment justement que l’exercice et le sport doivent tenir une place importante non seulement dans la prévention mais aussi dans la prise en charge de la lombalgie. Cela dépend bien sûr du degré de gravité des maux de dos. Si, dans la lombalgie aiguë, il est plutôt recommandé de réduire l’exercice et les activités sportives mais de maintenir une activité physique quotidienne aussi normale que possible, l’exercice est en revanche efficace dans la lombalgie subaiguë ou chronique.

Spécificité du programme :

La combinaison d’exercices structurés de type renforcement musculaire des muscles du tronc et des jambes, travail postural en gainage, étirements des chaînes musculaires rétractées, et activités aérobies (en endurance) constitue un axe principal de notre programme.

Résultats escomptés :

La mobilité articulaire et l’extensibilité musculo-tendineuse, principalement du tronc et des membres inférieurs, sera améliorée grâce à des étirements réguliers. La force du tronc et le contrôle postural peuvent être améliorés par différentes méthodes comme les exercices de renforcement des extenseurs lombaires et de stabilisation lombaire dynamique. De plus, les activités d’endurance présentent un effet antalgique et améliorent les capacités fonctionnelles et psychologiques.
icon cancer

Faire du sport c’est bon pour la santé… ça, on l’entend toute la journée. Mais qu’en est-il quand on souffre d’un cancer, quand on est en traitement (comme la chimiothérapie ou la radiothérapie) ou quand on est en période de convalescence (notamment après une chirurgie) ?

Il est prouvé que pratiquer une activité physique dans ce contexte est bénéfique sur plusieurs plans.

Commençons par la fatigue, qui touche 90% des patients en oncologie. Cela peut sembler surprenant mais l’activité physique pendant les traitements du cancer permet de réduire d’environ 30% les symptômes liés à la fatigue. Lutter contre cet effet secondaire, particulièrement invalidant et susceptible de perdurer des mois voire des années, est donc d’une importance capitale. L’activité physique, en diminuant la fatigue, favorise l’adhésion aux traitement parfois lourds et améliore la qualité de vie.

Si le repos a longtemps été conseillé pendant les traitements du cancer, il est maintenant bien établi que des longues périodes d’inactivité conduisent inexorablement à une fonte musculaire, ce qui peut constituer un obstacle à la tolérance des thérapies et à la récupération après les traitements.

Un autre avantage est de prévenir ce que l’on appelle les maladies d’inactivité physique (dont le cancer mais aussi le diabète, l’hypertension…). Les principaux mécanismes susceptibles d’expliquer l’effet bénéfique de l’activité physique sur le risque de cancer en général, sont liés à son impact sur le poids et la graisse abdominale en maintenant un bon équilibre entre la masse grasse et la masse maigre. L’activité physique pourrait aussi diminuer spécifiquement le risque de cancer du côlon via l’accélération du transit intestinal, réduisant ainsi le temps d’exposition de la muqueuse digestive aux substances cancérigènes d’origine alimentaire.

Concernant les cancers du sein et de l’endomètre après la ménopause, l’activité physique exercerait un rôle protecteur, notamment en diminuant le taux d’œstrogènes et en stimulant l’immunité. Plusieurs études ont montré qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la mortalité globale, la mortalité liée au cancer du sein et le nombre de récidives. Enfin, les exercices physiques pratiqués pendant le traitement du cancer du sein améliorent la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison.

Spécificité du programme :

La majorité des études recommandent à l’heure actuelle une combinaison d’activité aérobie (d’endurance) et d’activité en résistance (renforcement musculaire) dans le cadre de la prise en charge des pathologies oncologiques. Nous vous proposerons dès lors un programme complet et variés de reconditionnement physique pour l’ensemble de votre corps. Celui-ci comporte des exercices de renforcement musculaire, d’amélioration de votre capacité d’endurance cardio-vasculaire et de stretching spécifique à votre état de santé.

Résultats escomptés :

L’activité physique va jouer un rôle important dans l’amélioration de votre qualité de vie en agissant sur la réduction des effets secondaires indésirables de votre traitement médical et en particulier sur la fatigue habituelle et celle qui apparait après les traitements. Notre programme vous permettra de retrouver un niveau de condition physique suffisant vous permettant de réaliser vos activités de la vie quotidienne aisément mais également diminuer le risque de récidive. Vous pourrez notamment espérer diminuer voire faire disparaitre votre essoufflement lors d’efforts légers ou modérés.
icon osteoporosis

L’os est un tissu vivant et se régénère. C’est pendant l’enfance et l’adolescence que nous constituons notre capital de masse osseuse. Par la suite, ce processus de régénération ralentit et explique la perte graduelle de la masse osseuse à partir de la mi-trentaine. De plus la chute d’oestrogènes lors de la ménopause est responsable d’une perte plus importante de la densité osseuse chez les femmes. Une diminution significative de la masse osseuse amincit les os et les fragilise. Cela s’appelle l’ostéoporose. Celle-ci prédispose aux fractures principalement de la hanche, la colonne vertébrale et du poignet.

L’activité physique occupe un rôle important dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose, en combinaison avec une apport adéquat en calcium et en vitamine D. Les exercices augmentent la pression ou la « charge » faite sur les os, favorisant ainsi la formation d’un nouvel os et le remodelage du tissu ossseux. Les principaux os du squelette (le dos et les jambes) ont besoin de stimulations mécaniques afin que la charge exercée sur eux maintiennent leur structure et leur résistance. L’activité physique améliore par ailleurs l’équilibre et la coordination ce qui diminue le risque de chutes qui causent les fractures. Elle accroît la force, la souplesse et la posture tout en apaisant la douleur, permettant aux personnes souffrant d’ostéoporose d’exécuter plus facilement leurs tâches quotidiennes.

Spécificité du programme :

Nous vous proposerons un programme complet d’exercices adaptés à vos douleurs et/ou limitations d’amplitude articulaire. Sachant que les exercices à impact et d’intensité élevée sont plus efficaces que les exercices d’endurance à faible intensité, nous préférerons associer une activité de musculation dynamique avec des sollicitations mécaniques répétées mais modérées. Ce programme comporte des exercices de renforcement musculaire en traction, en compression afin de stimuler la production osseuse de l’organisme et consolider votre squelette. Les activités avec impacts ne seront par contre pas utilisées si vous souffrez déjà d’une ostéopénie ou ostéoporose sévère.

Résultats escomptés :

Ce programme réalisé de manière régulière permettra d’améliorer votre indépendance fonctionnelle en tentant de ralentir la perte osseuse et/ou rendre votre masse osseuse plus résistante.
icon arthtosis

L’arthrose est un pathologie chronique, liée à un phénomène d’usure progressif d’une ou plusieurs articulations. Nous utilisons nos articulations tous les jours ce qui explique que l’arthrose touche la plupart d’entre nous, tôt ou tard dans la vie. Ainsi, après l’âge de 75 ans, il devient même exceptionnel de ne pas en souffrir. L’arthrose se manifeste par des douleurs chroniques et parfois par des poussées inflammatoires responsables de la progression de la destruction du cartilage, voire de l’os en-dessous.

Nous pouvons, par notre mode de vie, prévenir ou ralentir l’évolution de l’arthrose et soulager en partie ses symptômes. Pour lutter efficacement contre l’arthrose, il faut bouger! Lors d’une activité physique modérée et variée, le cartilage va s’adapter et se renforcer, prévenant ou retardant de ce fait l’apparition de l’arthrose. Pratiquer une activité physique modérée et adaptée peut aussi soulager les douleurs liées à l’arthrose. Solliciter régulièrement ses articulations permet également de conserver la mobilité et le tonus musculaire. Enfin, le surpoids est non seulement un facteur de risque de l’arthrose, mais il est aussi un facteur aggravant. Dans ce cas, nous vous orienterons vers une activité physique qui aide au contrôle de votre poids ainsi que des exercices d’assouplissement tout en veillant à ne pas surcharger vos articulations.

Spécificité du programme :

Si le sport intensif est une cause de développement de l’arthrose par contraintes et hypersollicitations, le mouvement et les contraintes articulaires sans excès sont essentiels pour « nourrir » le cartilage et « lubrifier » l’articulation. Notre programme complet d’exercices est adapté à vos douleurs et/ou limitations d’amplitude articulaire. Celui-ci comporte des exercices en charge d’intensité faible à modérée permettant de solliciter et de mobiliser vos articulations afin de rendre vos mouvements et activités de tous les jours moins pénibles ainsi que des activités d’endurance en décharge partielle sur des vélos et elliptiques. Les porteurs d’une prothèse (de hanche, de genou) pourront faire de l’activité de façon modérée afin de protéger de l’usure des pièce prothétiques.

Résultats escomptés :

Notre programme est bénéfique pour tout patient arthrosique car il permet de diminuer la douleur, la raideur articulaire et la perte de masse musculaire(amyotrophie). Il contribue ainsi à améliorer votre qualité de vie.
icon brain

Maladie de Parkinson et sclérose en plaques

Avoir la maladie de Parkinson ne signifie pas qu’il faut cesser toute activité. Bien au contraire! L’exercice n’a pas d’effet sur l’évolution de la maladie mais il est essentiel pour assurer le maintien de votre qualité de vie. Les études démontrent bien que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui pratiquent de l’exercice se portent mieux à la longue que les personnes atteintes de cette maladie et qui ne font pas d’exercice. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont besoin de faire de l’exercice pour prévenir les effets défavorables de l’inactivité et l’apparition de certains effets secondaires tels qu’une mauvaise posture, la diminution de l’amplitude des mouvements (perte de souplesse), la diminution de l’endurance (essoufflement ou fatigue) et la perte d’équilibre. Les patients atteints de la maladie de Parkinson présentent également une diminution de la force en particulier des muscles de la posture qui permettent de se tenir droit d’où une tendance à se courber vers l’avant. Notre programme d’entrainement visera donc notamment du renforcement musculaire de type gainage afin que vous optiez pour une meilleure posture.

Il y a quelques années encore, même les médecins étaient d’avis que les personnes souffrant de sclérose en plaques avaient besoin de toutes leurs forces pour maîtriser les tâches quotidiennes. Sport et activité physique étaient considérés comme un surmenage et devaient être évités dans la mesure du possible. L’époque où l’on pensait que le sport pouvait être néfaste pour les personnes atteintes ce dette maladie est aujourd’hui bel et bien révolue. On sait aujourd’hui que l’exercice physique n’accélère pas la progression de la maladie et n’en accentue pas les symptômes de manière permanente. Au contraire! Bouger régulièrement constitue un plus indéniable : tonus musculaire renforcé; fonctions respiratoires améliorées, fonctions cardio-vasculaire et locomotrice (distance de marche, équilibre,…) améliorées; fatigue atténuée; capacités cognitives boostées, moral au beau fixe. In fine, s’il n’a pas encore été démontré que l’exercice puisse avoir une incidence positive sur l’évolution de la maladie, le sport constitue un atout indéniable pour la qualité de vie des patients.

Spécificité du programme :

Nous vous proposerons un programme complet d’exercices adaptés à votre pathologie en fonction de vos objectifs personnels. Celui-ci comporte des exercices d’endurance cardio-respiratoires mais également des exercices fonctionnels d’équilibre, de double tâche ou encore de transfert en fonction de votre bilan initial. Attention, il faut idéalement débuter le programme le plus précocement possible dès les premiers symptômes de la maladie.

Résultats escomptés :

Si vous souffrez d’une de ces deux maladies, notre programme vous permettra de diminuer le risque de chute, améliorer votre vitesse de marche, réduire les mouvements anormaux involontaires (dyskinésies), augmenter les amplitudes de mouvements en diminuant la rigidité, améliorer votre équilibre postural. Notre programme favorisera également la diminution des troubles non moteurs : meilleure qualité du sommeil, diminution des troubles de l’humeur, de la mémoire et de l’attention. Nos objectifs étant entre autres, de vous aider à améliorer votre indépendance fonctionnelle.

Sédentarité / Obésité

icon obesity

Les objectifs d’un programme d’activité physique ne sont pas uniquement de perdre du poids. Il s’agit d’une approche globale qui vise notamment à réduire la graisse tout en limitant la fonte musculaire, à stabiliser la perte pondérale sur le long terme, à limiter la diminution du métabolisme de base (quantité d’énergie dépensée pour assurer les fonctions vitales), à obtenir une meilleure condition physique et enfin à renforcer l’estime de soi.

Une diminution de la masse musculaire lors de régimes très stricts entraîne une réduction du métabolisme de base. Cette situation peut favoriser la reprise de poids ultérieure (effet yoyo!). Par conséquent, lors de régimes alimentaires amaigrissants, il est non seulement important de pratiquer des activités centrées sur la réduction de la masse grasse, mais aussi des exercices en résistance (musculation) afin de préserver la masse musculaire.

La prise en charge de l’obésité nécessite de travailler sur plusieurs fronts. En plus de la (re)mise à l’activité physique, il est primordial d’œuvrer avec un diététicien en vue d’une rééducation alimentaire. Cette dernière est d’ailleurs une réalité autant pour les gens « tout venant » atteint d’obésité autant que pour ceux ayant subi une chirurgie bariatrique (type anneau gastrique, sleeve, bypass, …). Ces derniers, sujets à une dynamique de perte de poids différentes selon les chirurgies, risquent de perdre d’autant plus de masse musculaire que la perte de poids est rapide.

Le principe est de travailler les capacités cardio-respiratoires au moyen d’exercices d’endurance sur certaines durées ainsi que les capacités musculaires de manière globale et/ou spécifique, et ce, de manière adaptée aux possibilités de chacun. Ces tâches ont pour objectifs, la récupération ou l’acquisition d’aptitudes à effectuer une activité physique et l’amélioration de l’exécution de cette dernière.
Le but recherché est d’obtenir une amélioration des facteurs physiologiques et biologiques: diminution de la fréquence cardiaque, récupération du souffle, stabilisation de la glycémie, diminution des triglycérides et du mauvais cholestérol. Les muscles étant de grands consommateurs d’énergie, une prise de masse musculaire progressive vous permettra de dépenser des calories « gratuitement » tout en augmentant les moyens mobilisables en vue de la perte de poids supplémentaire. De manière générale, vous améliorerez votre qualité de vie et ce, sous diverses formes : récupération du souffle, facilitation de certaines activités quotidiennes, amélioration de l’image de soi, …

Maladies cardio-vasculaires

icon heartbeat Da Vinci Health Bierges

Les maladies cardio-vasculaires (par exemple l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite des membres inférieurs) font partie des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Leurs causes sont multiples (citons le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le tabagisme). L’activité physique joue un rôle crucial à la fois dans la prévention et le traitement des pathologies cardio-vasculaires, quel que soit l’âge.

Le cœur est un muscle qui doit être entretenu. Combien de personnes ont le rythme cardiaque qui s’emballe dès la montée de quelques marches ? C’est malheureusement un signe courant du manque d’entraînement qui est fréquemment associé à des problèmes cardio-vasculaires. Des exercices réguliers et continus apportent clairement des bénéfices tels que la diminution de la fatigue lors d’un effort.

La pratique d’activité physique régulière permet d’économiser le cœur en faisant diminuer sa charge de travail et de préserver le muscle cardiaque (appelé myocarde) en favorisant son oxygénation par un apport sanguin amélioré. Grâce à un entraînement physique régulier, la fréquence cardiaque va s’abaisser tant au repos qu’à l’effort. De ce fait, le temps séparant deux contractions cardiaques s’allonge, laissant plus de temps au remplissage des artères coronaires, assurant ainsi une meilleure irrigation du muscle cardiaque. Une circulation plus harmonieuse du sang dans les artères coronaires et au sein du cœur lutte contre l’obstruction progressive des vaisseaux par les dépôts graisseux constitués essentiellement de cholestérol et réduit ainsi le risque de formation de caillot dans les artères coronaires.

Afin de stimuler le cœur et le système circulatoire, les activités d’endurance sont dans un premier temps les plus adaptées. Nous privilégierons la durée (même fractionnée pour les patients les plus déconditionnés) à l’intensité. L’intensité du travail en endurance sera telle qu’il vous sera toujours possible de parler pendant l’effort. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en tant que patient souffrant d’une pathologie cardiaque, vous pourrez également profiter d’un programme de renforcement musculaire qui visera des mouvements dynamiques sollicitant des muscles importants et variés. Ces exercices en résistance permettent en effet d’améliorer le pronostic cardio-vasculaire. Vous travaillerez avec des charges légères à modérées. Le Da Vinci Health vous propose cette combinaison d’entraînement en endurance et en renforcement musculaire, avec un contrôle permanent de la fréquence cardiaque afin de toujours travailler à votre rythme et en toute sécurité !
Les effets d’un programme de réentrainement physique régulier sur votre santé seront directs avec une baisse de la fréquence cardiaque et un antiagrégant (diminution de la formation de thrombus ou caillot) mais également indirects avec une baisse de la tension artérielle, un équilibre du diabète et une modification de la répartition des graisses (dont une diminution de la graisse viscérale qui est un facteur de risque cardio-vasculaire). Le programme de musculation permettra quant à lui d’entretenir la force, la posture et l’équilibre, qui sont votre assurance-autonomie et qualité de vie.

Hypertension artérielle

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L’hypertension artérielle constitue un enjeu majeur en termes de santé publique. Souvent méconnue et insuffisamment traitée, elle peut conduire à de multiples complications telles que l’insuffisance rénale, les accidents vaculaires cérébraux ou l’insuffisance cardiaque.

Certaines habitudes de vie comme une alimentation trop riche en graisses et en sel, la sédentarité et la surcharge pondérale peuvent contribuer au développement de l’hypertension artérielle, notamment chez les jeunes. Les traitements médicamenteux et une bonne hygiène de vie sont la pierre angulaire de la prise en charge de l’hypertension artérielle. Une activité physique pratiquée de manière régulière fait donc partie intégrante des outils pour prévenir et traiter l’hypertension.

En diminuant le tonus vasoconstricteur qui régule l’ouverture et la fermeture des artères, l’exercice physique induit une réduction de la pression artérielle. Cet effet s’opère en stimulant régulièrement le système nerveux. Cela est particulièrement vrai pour les activités d’endurance. Cette baisse s’observe sur la tension artérielle de repos et lors d’efforts sous maximaux après deux à trois mois d’activité physique régulière. L’impact sur les chiffres tensionnels est visible chez les personnes ayant une pression artérielle normale mais il se marque encore plus chez celles souffrant d’hypertension! Dans l’hypertension artérielle débutante, la reprise d’une activité physique permet de retarder ou encore d’éviter le début d’un traitement médicamenteux.

Afin de stimuler le cœur et le système circulatoire, nous vous proposerons essentiellement un programme d’endurance d’intensité modérée avec un essoufflement permettant quand même de parler. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en tant que patient hypertendu, vous pourrez également profiter d’un programme de renforcement musculaire qui visera des mouvement dynamiques sollicitant des muscles importants et variés. Vous travaillerez avec des charges légères à modérées.
La pratique régulière de notre programme vous aidera à perdre du poids et à prévenir l’obésité qui est une cause majeure d’hypertension. D’autre part, l’adaptation cardio-vasculaire et l’alternance de périodes d’effort et de périodes de repos contribueront à faire baisser votre pression artérielle d’environ 5 à 7 mm de mercure. Ces diminutions sont passagères et se prolongent jusqu’à 22 heures après l’exercice. Pour maintenir les effets à long terme, il faudra maintenir le programme dans la durée! Le programme de musculation permettra quant à lui d’entretenir la force, la posture et l’équilibre, qui sont votre assurance-autonomie et qualité de vie.

Problèmes de dos, lombalgies

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On considère le mal de dos comme le mal du siècle. En effet, il est généralement admis que 70 à 85% des adultes souffrent au moins une fois au cours de leur vie d’un épisode de lombalgie. La lombalgie est une douleur ou gêne fonctionnelle située au bas du dos, associée ou non à des irradiations dans les membres inférieurs. Contrairement aux idées reçues, une activité physique pratiquée à dose modérée n’augmente pas le risque d’aggravation ou de récidive de la lombalgie. Les six premières semaines correspondent à la période de lombalgie aiguë. Entre six et douze semaines, la lombalgie est dite subaiguë. Au-delà de douze semaines, la lombalgie devient chronique. Certain type de lombalgies dites spécifiques ont une cause bien identifiée comme une fracture ou une hernie par exemple. A l’inverse, les lombalgies non spécifiques (ou communes) n’ont pas de cause identifiable et représentent 85 à 90% des cas.

Les mécanismes qui pourraient expliquer la transition de la lombalgie aiguë à la lombalgie chronique ne sont pas totalement élucidés. Toutefois, il est généralement admis que le déconditionnement global de l’individu et la peur de recréer de nouvelles douleurs contribue à perpétuer le cercle vicieux caractéristique de la lombalgie chronique.

Cette forme de catastrophisme génère très logiquement une peur liée à la douleur. Face à cette peur de l’activité physique, certains spécialistes affirment justement que l’exercice et le sport doivent tenir une place importante non seulement dans la prévention mais aussi dans la prise en charge de la lombalgie. Cela dépend bien sûr du degré de gravité des maux de dos. Si, dans la lombalgie aiguë, il est plutôt recommandé de réduire l’exercice et les activités sportives mais de maintenir une activité physique quotidienne aussi normale que possible, l’exercice est en revanche efficace dans la lombalgie subaiguë ou chronique.

La combinaison d’exercices structurés de type renforcement musculaire des muscles du tronc et des jambes, travail postural en gainage, étirements des chaînes musculaires rétractées, et activités aérobies (en endurance) constitue un axe principal de notre programme.
La mobilité articulaire et l’extensibilité musculo-tendineuse, principalement du tronc et des membres inférieurs, sera améliorée grâce à des étirements réguliers. La force du tronc et le contrôle postural peuvent être améliorés par différentes méthodes comme les exercices de renforcement des extenseurs lombaires et de stabilisation lombaire dynamique. De plus, les activités d’endurance présentent un effet antalgique et améliorent les capacités fonctionnelles et psychologiques.

Cancers

icon cancer

Faire du sport c’est bon pour la santé… ça, on l’entend toute la journée. Mais qu’en est-il quand on souffre d’un cancer, quand on est en traitement (comme la chimiothérapie ou la radiothérapie) ou quand on est en période de convalescence (notamment après une chirurgie) ?

Il est prouvé que pratiquer une activité physique dans ce contexte est bénéfique sur plusieurs plans.

Commençons par la fatigue, qui touche 90% des patients en oncologie. Cela peut sembler surprenant mais l’activité physique pendant les traitements du cancer permet de réduire d’environ 30% les symptômes liés à la fatigue. Lutter contre cet effet secondaire, particulièrement invalidant et susceptible de perdurer des mois voire des années, est donc d’une importance capitale. L’activité physique, en diminuant la fatigue, favorise l’adhésion aux traitement parfois lourds et améliore la qualité de vie.

Si le repos a longtemps été conseillé pendant les traitements du cancer, il est maintenant bien établi que des longues périodes d’inactivité conduisent inexorablement à une fonte musculaire, ce qui peut constituer un obstacle à la tolérance des thérapies et à la récupération après les traitements.

Un autre avantage est de prévenir ce que l’on appelle les maladies d’inactivité physique (dont le cancer mais aussi le diabète, l’hypertension…). Les principaux mécanismes susceptibles d’expliquer l’effet bénéfique de l’activité physique sur le risque de cancer en général, sont liés à son impact sur le poids et la graisse abdominale en maintenant un bon équilibre entre la masse grasse et la masse maigre. L’activité physique pourrait aussi diminuer spécifiquement le risque de cancer du côlon via l’accélération du transit intestinal, réduisant ainsi le temps d’exposition de la muqueuse digestive aux substances cancérigènes d’origine alimentaire.

Concernant les cancers du sein et de l’endomètre après la ménopause, l’activité physique exercerait un rôle protecteur, notamment en diminuant le taux d’œstrogènes et en stimulant l’immunité. Plusieurs études ont montré qu’une activité physique régulière démarrée après le diagnostic de cancer du sein diminue significativement la mortalité globale, la mortalité liée au cancer du sein et le nombre de récidives. Enfin, les exercices physiques pratiqués pendant le traitement du cancer du sein améliorent la qualité de vie, l’état psychologique, les capacités physiques et les chances de guérison.

La majorité des études recommandent à l’heure actuelle une combinaison d’activité aérobie (d’endurance) et d’activité en résistance (renforcement musculaire) dans le cadre de la prise en charge des pathologies oncologiques. Nous vous proposerons dès lors un programme complet et variés de reconditionnement physique pour l’ensemble de votre corps. Celui-ci comporte des exercices de renforcement musculaire, d’amélioration de votre capacité d’endurance cardio-vasculaire et de stretching spécifique à votre état de santé.
L’activité physique va jouer un rôle important dans l’amélioration de votre qualité de vie en agissant sur la réduction des effets secondaires indésirables de votre traitement médical et en particulier sur la fatigue habituelle et celle qui apparait après les traitements. Notre programme vous permettra de retrouver un niveau de condition physique suffisant vous permettant de réaliser vos activités de la vie quotidienne aisément mais également diminuer le risque de récidive. Vous pourrez notamment espérer diminuer voire faire disparaitre votre essoufflement lors d’efforts légers ou modérés.

Ostéoporose

icon osteoporosis

L’os est un tissu vivant et se régénère. C’est pendant l’enfance et l’adolescence que nous constituons notre capital de masse osseuse. Par la suite, ce processus de régénération ralentit et explique la perte graduelle de la masse osseuse à partir de la mi-trentaine. De plus la chute d’oestrogènes lors de la ménopause est responsable d’une perte plus importante de la densité osseuse chez les femmes. Une diminution significative de la masse osseuse amincit les os et les fragilise. Cela s’appelle l’ostéoporose. Celle-ci prédispose aux fractures principalement de la hanche, la colonne vertébrale et du poignet.

L’activité physique occupe un rôle important dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose, en combinaison avec une apport adéquat en calcium et en vitamine D. Les exercices augmentent la pression ou la « charge » faite sur les os, favorisant ainsi la formation d’un nouvel os et le remodelage du tissu ossseux. Les principaux os du squelette (le dos et les jambes) ont besoin de stimulations mécaniques afin que la charge exercée sur eux maintiennent leur structure et leur résistance. L’activité physique améliore par ailleurs l’équilibre et la coordination ce qui diminue le risque de chutes qui causent les fractures. Elle accroît la force, la souplesse et la posture tout en apaisant la douleur, permettant aux personnes souffrant d’ostéoporose d’exécuter plus facilement leurs tâches quotidiennes.

Nous vous proposerons un programme complet d’exercices adaptés à vos douleurs et/ou limitations d’amplitude articulaire. Sachant que les exercices à impact et d’intensité élevée sont plus efficaces que les exercices d’endurance à faible intensité, nous préférerons associer une activité de musculation dynamique avec des sollicitations mécaniques répétées mais modérées. Ce programme comporte des exercices de renforcement musculaire en traction, en compression afin de stimuler la production osseuse de l’organisme et consolider votre squelette. Les activités avec impacts ne seront par contre pas utilisées si vous souffrez déjà d’une ostéopénie ou ostéoporose sévère.
Ce programme réalisé de manière régulière permettra d’améliorer votre indépendance fonctionnelle en tentant de ralentir la perte osseuse et/ou rendre votre masse osseuse plus résistante.

Arthrose

icon arthtosis

L’arthrose est un pathologie chronique, liée à un phénomène d’usure progressif d’une ou plusieurs articulations. Nous utilisons nos articulations tous les jours ce qui explique que l’arthrose touche la plupart d’entre nous, tôt ou tard dans la vie. Ainsi, après l’âge de 75 ans, il devient même exceptionnel de ne pas en souffrir. L’arthrose se manifeste par des douleurs chroniques et parfois par des poussées inflammatoires responsables de la progression de la destruction du cartilage, voire de l’os en-dessous.

Nous pouvons, par notre mode de vie, prévenir ou ralentir l’évolution de l’arthrose et soulager en partie ses symptômes. Pour lutter efficacement contre l’arthrose, il faut bouger! Lors d’une activité physique modérée et variée, le cartilage va s’adapter et se renforcer, prévenant ou retardant de ce fait l’apparition de l’arthrose. Pratiquer une activité physique modérée et adaptée peut aussi soulager les douleurs liées à l’arthrose. Solliciter régulièrement ses articulations permet également de conserver la mobilité et le tonus musculaire. Enfin, le surpoids est non seulement un facteur de risque de l’arthrose, mais il est aussi un facteur aggravant. Dans ce cas, nous vous orienterons vers une activité physique qui aide au contrôle de votre poids ainsi que des exercices d’assouplissement tout en veillant à ne pas surcharger vos articulations.

Si le sport intensif est une cause de développement de l’arthrose par contraintes et hypersollicitations, le mouvement et les contraintes articulaires sans excès sont essentiels pour « nourrir » le cartilage et « lubrifier » l’articulation. Notre programme complet d’exercices est adapté à vos douleurs et/ou limitations d’amplitude articulaire. Celui-ci comporte des exercices en charge d’intensité faible à modérée permettant de solliciter et de mobiliser vos articulations afin de rendre vos mouvements et activités de tous les jours moins pénibles ainsi que des activités d’endurance en décharge partielle sur des vélos et elliptiques. Les porteurs d’une prothèse (de hanche, de genou) pourront faire de l’activité de façon modérée afin de protéger de l’usure des pièce prothétiques.
Notre programme est bénéfique pour tout patient arthrosique car il permet de diminuer la douleur, la raideur articulaire et la perte de masse musculaire(amyotrophie). Il contribue ainsi à améliorer votre qualité de vie.

Maladies neurologiques

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Maladie de Parkinson et sclérose en plaques

Avoir la maladie de Parkinson ne signifie pas qu’il faut cesser toute activité. Bien au contraire! L’exercice n’a pas d’effet sur l’évolution de la maladie mais il est essentiel pour assurer le maintien de votre qualité de vie. Les études démontrent bien que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson qui pratiquent de l’exercice se portent mieux à la longue que les personnes atteintes de cette maladie et qui ne font pas d’exercice. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont besoin de faire de l’exercice pour prévenir les effets défavorables de l’inactivité et l’apparition de certains effets secondaires tels qu’une mauvaise posture, la diminution de l’amplitude des mouvements (perte de souplesse), la diminution de l’endurance (essoufflement ou fatigue) et la perte d’équilibre. Les patients atteints de la maladie de Parkinson présentent également une diminution de la force en particulier des muscles de la posture qui permettent de se tenir droit d’où une tendance à se courber vers l’avant. Notre programme d’entrainement visera donc notamment du renforcement musculaire de type gainage afin que vous optiez pour une meilleure posture.

Il y a quelques années encore, même les médecins étaient d’avis que les personnes souffrant de sclérose en plaques avaient besoin de toutes leurs forces pour maîtriser les tâches quotidiennes. Sport et activité physique étaient considérés comme un surmenage et devaient être évités dans la mesure du possible. L’époque où l’on pensait que le sport pouvait être néfaste pour les personnes atteintes ce dette maladie est aujourd’hui bel et bien révolue. On sait aujourd’hui que l’exercice physique n’accélère pas la progression de la maladie et n’en accentue pas les symptômes de manière permanente. Au contraire! Bouger régulièrement constitue un plus indéniable : tonus musculaire renforcé; fonctions respiratoires améliorées, fonctions cardio-vasculaire et locomotrice (distance de marche, équilibre,…) améliorées; fatigue atténuée; capacités cognitives boostées, moral au beau fixe. In fine, s’il n’a pas encore été démontré que l’exercice puisse avoir une incidence positive sur l’évolution de la maladie, le sport constitue un atout indéniable pour la qualité de vie des patients.

Nous vous proposerons un programme complet d’exercices adaptés à votre pathologie en fonction de vos objectifs personnels. Celui-ci comporte des exercices d’endurance cardio-respiratoires mais également des exercices fonctionnels d’équilibre, de double tâche ou encore de transfert en fonction de votre bilan initial. Attention, il faut idéalement débuter le programme le plus précocement possible dès les premiers symptômes de la maladie.
Si vous souffrez d’une de ces deux maladies, notre programme vous permettra de diminuer le risque de chute, améliorer votre vitesse de marche, réduire les mouvements anormaux involontaires (dyskinésies), augmenter les amplitudes de mouvements en diminuant la rigidité, améliorer votre équilibre postural. Notre programme favorisera également la diminution des troubles non moteurs : meilleure qualité du sommeil, diminution des troubles de l’humeur, de la mémoire et de l’attention. Nos objectifs étant entre autres, de vous aider à améliorer votre indépendance fonctionnelle.

Parcours-type

Ligne du temps d'un parcours type au Da Vinci Health
1
Consultation chez le médecin du sport et évaluation de vos aptitudes physiques par le kinésithérapeute
2
Familiarisation au programme d’entrainement lors de séances individuelles
3
Entrainement en petits groupes au Da Vinci Health 2x/semaine
4
Évaluation des progrès et adaptation du programme d’entrainement
5
Poursuite des séances collectives au Da Vinci Health ou programme individualisé au Da Vinci Wellness
Trois phases Exercise Medicine Da Vinci Health

En pratique…

Franchir les portes du Da Vinci Health, c’est opter pour un accompagnement optimal en 3 phases vous permettant de retrouver en toute sécurité les joies et les bienfaits d’une activité physique régulière.

Phase 1 : L’établissement de votre programme

Bilan santé établissement programme Exercise Medicine Da Vinci Health

Cette phase vise à analyser votre état de santé initial et à vous familiariser aux équipements et aux mouvements spécifiques à réaliser lors de seconde phase.

Le but premier de notre équipe médicale est de connaître en détail l’état physique de tout nouvel arrivant. Vous serez reçu par un de nos kinésithérapeutes spécialisés en Exercise Medicine qui effectuera un bilan complet et se mettra éventuellement en lien avec votre médecin traitant et/ou avec le spécialiste qui vous suit. Après des tests physiques de base, nos kinésithérapeutes vous expliqueront les équipements spécifiques et les mouvements standards à réaliser lors de la phase 2, ils analyseront en partenariat avec le médecin vos aptitudes afin de créer VOTRE programme adapté.

PHASE 2 : Familiarisation aux équipements sportifs

Dès l’obtention de votre programme, vous serez amenés à suivre un nombre variable de séances individuelles préparatoires de kinésithérapie (idéalement 7 séances). Celles-ci vous permettront de vous préparer à la phase 3 en vous familiarisant avec les équipements sportifs nécessaires à la bonne mise en pratique de votre programme. Nos kinésithérapeutes spécialisés en Exercise Medicine vous expliqueront en détail le fonctionnement des équipements spécifiques et les mouvements standards à réaliser par la suite.

Photo de l'intérieur du Da Vinci Health à Bierges

PHASE 3 : LA MISE EN PRATIQUE DE VOTRE PROGRAMME

Graphique Phase 2 Exercise Medicine au Da Vinci Health

Vous êtes maintenant prêts pour la mise en pratique correcte de votre programme. Vous réaliserez librement votre programme personnalisé sous la supervision étroite de nos coachs et kinésithérapeutes spécialisés. Vous aurez accès aux installations et planifierez vous-mêmes vos séances d’entrainement. Les sessions d’entraînement ont lieu idéalement deux fois par semaine. La régularité des entraînements est bien entendu primordiale et permettra à votre corps de s’améliorer de manière constante et durable. Pour atteindre des résultats visibles, nous vous recommandons un minimum de 2 cycles de 3 mois au sein de notre centre. Les séances de cours se déroulent au sein du centre Da Vinci, elles se composent d’exercices cardio-respiratoires, d’exercices de souplesse, d’équilibre et de renforcement musculaire sous la surveillance indispensable de nos spécialistes en salle.

Mise en pratique Exercise Medicine